mercredi 28 septembre 2011

La rubrique psycho : Ma première conférence (que je n’oublierai jamais)

Vendredi dernier (23/09/2011,) j’ai assisté à une conférence du célèbre psychiatre, Christophe André (auteur du livre sur les phobies dont je vous ai déjà parlé auparavant). 

Au cours de celle-ci, C. André nous a introduit la notion d’auto-compassion

Selon lui, elle joue un rôle fondamental dans la capacité d’équilibre émotionnel et d’autoréparation de la personne. Effectivement, si l’on prend la définition de la compassion « c’est quand on a conscience de la souffrance des autres et le désir de les apaiser », il semble alors logique de pouvoir retourner cet état de compassion envers soi même. 

Pour aller mieux, l’individu doit prendre conscience de ses difficultés, les accepter et avoir le désir de les apaiser. A partir de là, la pratique de la pleine conscience est envisageable (1). L’auto-compassion apparait dès lors, comme la première étape utile vers la guérison de l’esprit

Par contre, il est important de ne pas s’isoler des autres. L’une des composantes de l’auto-compassion est justement de cultiver un lien amical, d’affection et de respect avec d’autres individus. L’auto-compassion n’est pas de l’auto-apitoiement, qui entrainera un sentiment de solitude, une forme de rumination de ses souffrances.

Des thérapies existent pour renforcer ce comportement d’auto-compassion. Il y a la CMT (concentrative movement therapy), la MSC (Neff et Germer) et il y a la thérapie de la pleine conscience qui consiste en une auto-observation dans une ambiance non jugementale d’acceptation de soi.

La pratique de l’auto-compassion entraine la diminution de l’apparition de comportement de soumission. Certains psychologues ou psychiatres, comme C. André, pratiquent en parallèle de la pleine conscience, la méditation. Je vous conseille d’ailleurs son dernier livre paru chez Odile Jacob,

 C. André. (2011) Méditer jour après jour. 25 leçons pour vivre en pleine conscience. Paris : Odile Jacob

Un CD est fournit avec le livre pour nous initier à la méditation

J’espère vous avoir donné envie d’apprendre la pratique de la pleine conscience, qui est, de plus, facile à pratiquer soi même, chez soi.

(1) L’attention juste ou pleine conscience consiste à ramener son attention sur l'instant présent et à examiner les sensations qui se présentent à l'esprit, comment elles apparaissent, comment elles durent quelque temps, et comment elles disparaissent. Bien que cette pratique soit issue du Bouddhisme, le principe a été adopté par des écrivains, conférenciers ainsi que des psychologues pour traiter le stress et l’anxiété. La thérapie cognitive utilisant le principe de la pleine conscience a été présenté comme un moyen de prévention contre les rechutes dépressives dont une des conséquences peut être le suicide. Elle joue un rôle primordial dans le bouddhisme (M. Ricard. (2008) L'art de la méditation. Edt Nil)

mardi 27 septembre 2011

La rubrique Psycho : le syndrome de Stockholm

Il s’agit d’un phénomène psychique où une victime (prise d’otage) développe pour son ravisseur un sentiment de confiance, de sympathie.

Pourquoi ? Tout deux partagent pendant une longue période un lieu. Ce qui instaure une certaine intimité qui permet un rapprochement. Ce rapprochement est encore plus facile si la victime est en désaccord envers les interventions violentes des forces de l’ordre. 

Schéma 1 : identification du syndrome de Stockholm
La victime et son ravisseur développent un sentiment négatif envers les forces de l’ordre. La victime considère que ceux-ci interviennent trop rapidement ce qui fait passer ces victimes d’une situation de simple vol(hold-up) à celle de la prise d’otage. Les policiers seraient en quelques sortes, selon les victimes, responsables de cette prise d’otage.

D’où viens ce syndrome ?

Prise d’otage le 23/08/1973 à Stockholm : Un évadé de prison, Jen Erik Olsson tente de commettre un hold-up dans une banque. La police arrivant trop tôt sur place, ce hold-up se transforme en prise d’otage de 4 employés. 

A la suite de cet évènement, les journalistes rapportent de surprenantes déclarations des victimes. « nous avons pleinement confiance dans les deux bandits, les voleurs nous protègent contre la police ». 

Après 6 jours de séquestration, les victimes s’interposent et prennent partis des ravisseurs et refusent de témoigner contre eux. L’une des victimes, tombée amoureuse de Jen Erik Olsson, finira même par l’épouser.

Ce syndrome va bouleverser profondément la vie d’une personne détenue. Il peut modifier durablement, voire définitivement, la personnalité, les valeurs et les convictions morales de l’individu. L’otage par la suite porte un autre regard sur la violence et la délinquance qu’il rend plus permissif, mais prend ses distances avec la société et développe un sentiment hostile envers elle.

Pour éviter l’apparition du syndrome de Stockholm, les victimes sont dorénavant placées dans un lieu tenu secret pour une « prise en charge psychologique »

Ce syndrome n’apparait pas seulement lors de prise d’otage. On peut le retrouver dans les violences conjugales. Quand le mari bat sa femme, puis l’assure que si, il l’aime. Celle-ci développe parfois un sentiment de culpabilité. Elle se sent responsable de cette violence alors que son mari l’aime. Ici la femme développe aussi une certaine compassion pour son mari = syndrome de Stockholm. 

sources :



mercredi 7 septembre 2011

La rubrique psycho : les effets du sport sur le cerveau

Il a été prouvé que le sport augmente la formation de nouvelles cellules nerveuses ainsi que leurs interconnexions. 

Ces cellules se forment dans la région de l’hippocampe qui est associé à la mémoire.

 De plus, lors de recherches effectuées, les cortex frontal, pariétal et temporal semblaient être les plus activés, ceux-ci étant associés aux fonctions cognitives telles que l’apprentissage, la mémoire et les attentions visuelles et auditives. 

Ainsi une activité physique améliorerait les capacités d’apprentissage, de mémorisation et d’attention, alors, 
pourquoi s’en priver ? 

In English :

Sport impact on the brain !

It has been proven that’s sport increase the formation of nerve cells, as well as her network (interconnexion). There cells form in the region of the hippocampus which is associated with a memory. Beyond, in research, the frontal, parietal and temporal appeared to be the most active, these being associated with cognitive function such as learning, memory and visual and auditory attention. Well, physical activity would improve 
learning ability, memory and attention. So, why not ?