mercredi 31 août 2011

La rubrique psycho : Un livre passionnant


Christophe André ; Psychologie de la peur

Cet été, j’ai lu un livre aussi passionnant qu’enrichissant. Il s’agit d’un des livres du célèbre psychiatre, Christophe André , psychologie de la peur

Dans ce livre, on retrouve cette idée, de contact, d’aide et de bienveillance du thérapeute envers le patient. Christophe André nous livre ici le parcours de ses patients vers la guérison de leurs phobies. Il y explique ainsi comment se délivrer de nos peurs et angoisses. 

Dans son livre, il distingue bien les phobies « simples », telles que la claustrophobie, la peur des vols en avion, de l’eau, des animaux, etc…, des phobies sociales beaucoup plus invalidantes (il faut bien différencier timidité et phobie sociale). De nombreuses phobies sociales sont centrées sur la peur d’apparition d’un symptôme physique qui pourrait être vu par les autres (ex : la peur de vomir en publique, ou encore la peur de rougir [éreutophobie]). La phobie sociale est une réalité biologique, d’où la nécessité d’une prise en charge par un thérapeute afin d’obtenir, dans un premier temps, des traitements médicamenteux qui vont permettre de mettre en place des psychothérapies efficaces.

Moi-même je présente une phobie des araignées (l’arachnophobie). Bon ca va je ne me sens pas seule car il s’agit d’une des phobies les plus répandues. Mais il est vrai qu’il est parfois difficile de vivre au quotidien avec. Je prends l’exemple de la voiture. Il m’arrive de ne pas ouvrir les fenêtres et de suffoquer à l’intérieur de ma voiture, juste par peur que l’araignée, aperçue sur mon rétroviseur pénètre à l’intérieur de ma voiture. Ou encore, je serais malheureusement capable de provoquer un accident étant prise de panique à la vue d’une araignée dans ma voiture que je ne cesserai d’observer, au lieu d’observer et de rester concentrée sur la route. Vous voyez à quel point il peut être même dangereux parfois de vivre avec une phobie quel qu’elle soit.

 C’est pourquoi, si vous êtes comme moi atteint d’une phobie, je vous invite à entamer une Thérapie cognitivo-comportemental, plus connu sous le nom de TCC.

La première chose que le thérapeute va vous apprendre, c’est déjà de bien se renseigner quant à la dangerosité des araignées. En effets seule une centaine d’araignées sont dangereuses pour l’homme et celles-ci vivent exclusivement dans des pays tropicaux.

Ensuite, il va vous expliquer comment se comporter à la vue d’une araignée. La relaxation entre alors en jeu. On va vous apprendre à bien contrôler votre respiration afin de freiner l’hyperventilation. Puis, vous allez mettre en place ce qu’on appelle des autos-instruction. C'est-à-dire des formules brèves et précises qui vont vous permettent de dédramatiser la situation phobogène.

Une fois ces étapes réalisées, le thérapeute va vous inviter à passer à l’action, c'est-à-dire à vous confronter progressivement à l’élément phobogène.

Référence du livre :
ANDRE C. (2005) Craintes, angoisses et phobies, Psychologie de la peur. Vol 166. Odile Jacob : Paris 

La rubrique psycho : Une discipline en pleine expansion : le neuromarketing :

Pourquoi est-elle utilisée ?
-         Pour mieux comprendre le comportement du consommateur
-         Pour mieux appréhender et prévoir le futur comportement du consommateur
Cette discipline pose néanmoins des problèmes d’étiques et de déontologies.

Définition : (Droulers et Roullet, 2007)

« le neuromarketing est l’étude des processus mentaux, explicites et implicites, et des comportements du consommateur, dans divers contextes markéting, concernant aussi bien des activités d’évaluation, de prise de décision, de mémorisation et de consommation »

Le neuromarketing évalue plusieurs facteurs dans le comportement du consommateur (facteurs biologiques, facteurs économiques, facteurs intrinsèques [texture, apparence, odeur], facteurs culturels,…)

Mc. Clure et Al. (2004) se sont intéressés à l’impact du facteur de la marque sur nos préférences alimentaires.

Exemple de la très célèbre expérience avec le coca et le Pepsi :

Pourquoi avoir choisi coca et pepsi ?
-         Déjà, parce que leurs compositions chimiques sont très proches et pourtant les préférences sont bien tranchées.
-         Ensuite, ils ont fait l’objet tout les deux d’une très grande publicité
-         Et enfin, ces boissons sont distribuées dans toutes les zones géographiques

Questions des auteurs :
-         1. Quelle est l’activité cérébrale et quel est le comportement des consommateurs buvant l’une de ces boissons en Ignorant de quelle boisson il s’agit (Coca-Cola ou Pepsi) ?
-         2. Une fois qu’ils sont informés, quelle est la réaction Comportementale et cérébrale des consommateurs ?
-         3. Y a-t-il un lien entre la question 1 et la question 2 ?

Procédure de l’étude :
67 participants

Procédure expérimentale :
1. Chaque participant doit indiquer sa préférence (Coca-Cola ou Pepsi)
2. Chaque participant doit boire dans deux bouteilles qui lui sont présentées
3. Chaque participant doit indiquer de nouveau sa préférence et indiquer la marque des boissons qu’il a goûté  + utilisation de l’IRMf

- Devant chaque participant, sont présentées 2 bouteilles dans l’une des quatre conditions suivantes :

Situation 1 :
- Aucune marque ou indication ne figure sur aucune bouteille
Situation 2 :
- 1 bouteille de Coca-Cola + 1 bouteille sans indication
Situation 3 :
- 1 bouteille de Pepsi + 1 bouteille sans indication
Situation 4 :
- 1 bouteille de Pepsi + 1 bouteille de Coca-Cola

Pourtant toutes les bouteilles y compris celles avec une étiquette pepsi, sont remplies de coca.

Principaux résultats :

Ceux qui préféraient pepsi :
Dans la situation 1 :
… disent qu’ils préfèrent toujours Pepsi mais hésitent sur les marques
Dans la situation 2 :
… disent qu’ils n’aiment pas la première et reconnaissent Pepsi dans la seconde
Dans la situation 3 :
… disent qu’ils préfèrent la première puisque c’est du Pepsi !
Dans la situation 4 :
… disent qu’ils préfèrent la première et qu’ils n’aiment pas la seconde

Donc, les personnes qui préfèrent Pepsi  ont une activation des zones cérébrales liées au plaisir UNIQUEMENT lorsqu’elles boivent du Pepsi … … or, il n’y a que du Coca-Cola dans TOUTES  les bouteilles

Donc :
Notre « connaissance » de la marque influence :
-         nos préférences alimentaires
-         l’activation de nos zones cérébrales liées au plaisir … indépendamment du produit réel


      Voir lien internet : http://www.univ-metz.fr/ufr/sha/psychologie/licence/neuroimagerie.pdf
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lundi 29 août 2011

La rubrique Psycho : La créativité <= Emotions

Des études en sciences cognitives ont démontré que les émotions seraient le carburant qui alimenterait la créativité. Les émotions positives augmentent la quantité des idées, alors que, les émotions négatives augmentent leur qualité.

Les artistes utilisent leurs états d’âme comme source d’inspiration. On retrouve bien cette idée qui suggère que les émotions alimentent la créativité chez des artistes tel que Van Gogh, Salvator Dali ou encore Chopin, qui présentaient tous des états dépressifs. Ces artistes torturés ont su utiliser leurs émotions négatives pour en faire un génie créatif.

Ainsi, la créativité permet-elle de réguler les émotions ?

Il semble que oui en ce qui concerne les émotions négatives particulièrement.  La créativité permet de revenir, pour l’artiste, à un état d’équilibre émotionnel.
La créativité va permettre à l’artiste non pas de refouler ses émotions négatives, mais au contraire, il va en prendre conscience, les assumer, et va même aller jusqu’à les dévoiler. 

Vertige de Salvator Dali

D'après la revue Cerveau et psycho

Par exemple, dans le portrait de Dorian gray d’Oscar Wilde, le peintre, Basil, réalise sa plus belle œuvre en exprimant ses fantasmes inavoués pour Dorian Gray. Il en résulte un portrait exceptionnel, que le peintre a peur, dans un premier temps, d’exposer au public, jusqu’à ce qu’enfin, il puisse s’exprimer face à l’intéressé et se libérer de ses maux.

Autre exemple, le gospel a eu pour but d’entretenir l’espoir de la population afro-américaine lorsque que l’esclavage régnait encore : chanter l’espoir pour oublier la misère.

Pour celles et ceux qui se sentent mal, et garde en eux des idées noires, des complexes, ou de la tristesse, une activité créative, comme la déco, le dessin, la peinture, ou la musique par exemple, peut permettre de s’exprimer et d’atteindre un état créatif et contemplatif, permettant d’assumer et surmonter le malaise.


Le portrait de Dorian Gray ; Oscar Wilde


In English :


Some studies in cognitive science have shown that emotions are creativity drivers. Positive emotions increase the amount of ideas, while negative emotions increase their quality. Artists use their feelings as a source of inspiration. This is particularly true among artists such as Von Gogh, Salvator Dali or Chopin, who have all showed signs of depression. These tortured artists were able to turn their negative emotions into a great creativity.

Thus, creativity allows it to regulate emotions?

It seems particularly true for the negative emotions. Creativity brings the artist back to a state of emotional balance.
This creativity will not take all the negative emotions away, but will make the artist aware of them, and will let him be able to deal with them, and even expose them.

For example, in the portrait of Dorian Gray Oscar Wilde, the painter, Basil, realizes his best work expressing his unacknowledged fantasies to Dorian Gray. The result is an exceptional portrait.


For those who feel bad, and keeps them dark thoughts, complexes, or sadness, a creative activity like deco, drawing, painting, or music for example can afford to express themselves and to achieve a creative and contemplative state, to assume and to overcome the discomfort.

samedi 6 août 2011

L'activité physique

L’activité physique , pourquoi ?

-          Augmente l’espérance de vie car diminue l’éventuelle apparition du cancer du sein
-          Lutter contre le surpoids
-          Entraine une meilleure alimentation
-          Améliore la qualité du sommeil
-          Refuge pour lutter contre le stress
-          Refuge contre la consommation de tabac


Quelle activité pratiquer ?

Tous les jours nous marchons en moyenne 30min, c’est déjà bien. Mais, il est important de ne pas s’arrêter  la. Vous pouvez pratiquer des activités soutenues comme, la course à pied, la natation, la gym, la danse, le tennis, etc… . Attention, je vous déconseille fortement de commencer le sport en vous inscrivant à une salle de sport/fitness, si vous n’êtes pas motivées à bloc. Ne vous laissez pas tenter par ces salles remplies de belles machines et piscines avec espace sauna et jacuzzi. Non seulement vous allez payer extrêmement cher l’abonnement et en plus vous pouvez être sûres que vous n’irez jamais. Parole de connaisseuse ! Je vous conseille de commencer par la pratique de la natation, ce n’est pas cher et surtout c’est très bon pour les muscles dorsaux (le crawl et le dos crawlé particulièrement). Encore une idée, vous pouvez vous inscrire à des cours de danse tels que, la salsa. En plus, vous pouvez y aller avec votre conjoint, si ca ce n’est pas une bonne raison ! La salsa est une danse physique qui va mettre en mouvement tous vos muscles. Elle est également très recommandée contre le stress. De plus, la danse réveillera votre potentiel de séduction et vous donnera confiance en vous. Et vous pourrez également nouer de nouvelles amitiés, ce qui est toujours bon pour le moral.

Bien sûr, l’activité physique ne suffit pas pour se sentir psychologiquement mieux. L’hygiène de vie, telle que l’alimentation, y joue un rôle considérable. Il faut savoir laisser de côté les junk food et valoriser les fruits et légumes. Je ferai suivre dans ce blog divers recettes équilibrées et faciles à réaliser.